Tribulis

Ucar propose une offre de location à 150 euros par mois sur 36 mois

Lors du lancement de sa campagne de pub "les pauvres" qui a fait scandale la semaine dernière, le président d'Ucar, Jean-Claude Puerto-Salavert avait promis une offre VN à prix cassé. Il s'agit d'une Hyundai i10 assurance comprise en LOA sur 36 mois pour 150 euros lancé ce vendredi 22 mai.

"Le droit à la voiture neuve pour tous", était le slogan qui accompagnait la publicité "les pauvres sont dégueulasses, ils polluent". Un slogan totalement occulté par le raz-de-marée émotionnel qui a suivi. Et qui revient avec une offre concrète.

A partir de ce vendredi les agences Ucar (ainsi que les agents généraux Axa, assureur de cette offre) proposent une i10 sur 36 mois. Cette offre comprend une assurance tous risques, une assurance perte financière, une assurance décès invalidité, une assistance et un véhicule de remplacement. Le tout pour 150 euros par mois. Il n'y a que l'entretien qui ne soit pas compris dans ce prix. Cette offre sur 36 mois, 45 000 km (soit 15 000 par an) comprend un dépôt de garantie de 450 euros (restituable en fin de contrat) et un premier loyer majoré de 850 euros.  Mais le bonus écologique de 700 euros dont bénéficie la Hyundai i10 (versé lors de la livraison du véhicule) ramène ce premier loyer à 150 euros. L'option d'achat en fin de contrat est de 4 152 eurosTTC.

Loueur low-cost en courte et longue durée

Véritable loueur low-cost sur la courte durée (la journée est à 30 euros en catégorie A chez Ucar quand la concurrence ne démarre pas à moins de 65 euros), Ucar veut prolonger ce positionnement sur la longue durée.

Après les réactions violentes suscitées par sa publicité, Jean-Claude Puerto recentre le débat sur le sujet de fond : l'accessibilité des moins riches au marché de la voiture neuve. Une problématique qui fonde sa demande d'une prime à la casse d'au moins 1 500 euros, au lieu des 300 euros actuellement proposés. Mais il ne se contente pas de réclamer et a conçu ce contrat de location à prix serré.

Une nouvelle publicité (toujours sur le ton de l’impertinence) à paraître dans le Monde daté de samedi lancera ce nouveau produit.

Jean-Claude Puerto a part ailleurs, proposé à Martin Hirsch, le Haut commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté son soutien pour la mise en place de solutions de mobilité pour les plus démunis.

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« Souviens-toi, nous avons eu une fille »

Simone rêvait d'une retraite « au paradis ». Mais en kidnappant son mari, la terrible maladie d'Alzheimer lui a donné un temps complet en enfer. Quinze ans déjà.

Simone se néglige. Elle doit refaire ses lunettes, son dentier mais elle n'a pas « dix minutes de répit ». Quinze ans que cette coiffeuse à la retraite ne se pomponne plus. Quinze ans qu'elle veille, surveille, maintient à domicile, Paul. Son tendre et cher époux alterne les rires, les sanglots, les syllabes, les absences, les colères après elle, après lui : « Ma tête fiche le camp ! Je cherche, cherche, cherche ce que je veux dire ! Bon sang, ça ne vient pas ».

Sorti de la maison, Paul ne reconnaît plus Simone, la femme de sa vie. « Je le croise au parc. Il me dit : "Bonjour Madame ! Ne vous inquiétez pas ! Chipie, ma chienne, est très gentille !" ». Paul a Alzheimer. La maladie neurodégénérative qui terrifie le monde, impossible à chiffrer. Simone la prononce depuis 2002.

L'ultime escale

« Avant », de 1993 à 2001, elle disait « comme les docteurs, sénilité précoce ». Trous de mémoire, envie de rien, juste dormir... Simone voyait là « un processus naturel de vieillissement ». Mais c'est bien Alzheimer qui a « volé » son mari, lentement, inexorablement. Le voilà « dans une bulle ». Un coup de poignard juste après sa retraite de préparateur en pharmacie, sa migration de Paris au « paradis », Beaulieu-sur-Dordogne en Corrèze. (...)

Ces cinq derniers mois, elle a perdu quinze kilos. Sans le vouloir. « C'est le souci ». Simone cogite. Elle a pris une lourde décision, lancé le dossier : « Je vais placer Paul ». « Normalement », en septembre prochain, il aura l'un des 36 lits réservés Alzheimer à l'EHPAD de Chanoux à Rivet. L'institution. L'ultime escale. (...)

Simone prendra un studio, refera ses lunettes, son dentier mais culpabilise : « J'ai l'impression qu'il sent. Je ne veux pas qu'il croit que je l'abandonne. Il me prend déjà pour un gendarme qui complote dans son dos ».

Elle ne se trouve pas « courageuse », ne fait qu'« assumer » (...)

APRIL Frontalier Suisse, un nouveau contrat d’assurance santé pour les résidents français travaillant en Suisse.

Les résidants français travaillant en Suisse peuvent désormais choisir entre une couverture de « soins de santé courants » uniquement en France, ou en France et en Suisse.

L’accord de libre circulation définit le statut des travailleurs frontaliers, suite au refus de la Suisse d’entrer dans l’Union Européenne, et leur permet de bénéficier d’un droit « d’option » jusqu’en 2014. En effet, les français résidant en France et travaillant en Suisse peuvent, pour l’assurance maladie, s'assurer en Suisse auprès du régime LAMal ou s'assurer en France auprès de la CMU ou d'une assurance privée.

Dans ce cadre très particulier, APRIL Assurances propose une couverture de soins au choix. Le nouveau contrat « APRIL Frontalier Suisse » destiné aux habitants du Jura, du Doubs, de l’Ain et de Haute-Savoie qui travaillent en Suisse, permet  de choisir entre une couverture « soins de santé courants » en France uniquement, ou une couverture en France et en Suisse.

Par exemple : pourquoi les frontaliers devraient-ils payer pour une couverture en suisse qu’ils n’utiliseraient pas ou de manière très exceptionnelle si le médecin, le pédiatre ou le dentiste est proche de leur domicile sur le territoire français?

Plus particulièrement destiné aux travailleurs salariés et indépendants (sans majoration de tarif), ainsi qu’aux conjoints non actifs (sans majoration de tarif), avec possibilité d’adhésion jusqu’à l’âge de 65 ans, « APRIL Frontalier Suisse » se compose d’une garantie de base sur 4 niveaux, dotée d’un excellent rapport qualité/prix :

une couverture renforcée en cas d’hospitalisation en France et en Suisse,

et une couverture très complète pour les « soins courants en France » : jusqu’à 400% sur la base des remboursements de la sécurité sociale pour les consultations et visites en France. Ces soins courants étant : les actes médicaux courants y compris les actes non remboursés par le régime obligatoire français comme l’ostéopathie, la diététique, l’acupuncture…, les frais dentaires et frais optiques avec des garanties évolutives et récompensant la fidélité des clients (+ 150 € par an et par assuré à partir de la 3ème année pour la prise en charge des prothèses dentaires).

« APRIL Frontalier Suisse » se caractérise également par une option « soins courants en Suisse » conseillée pour les frontaliers qui ont des habitudes de soins de santé régulières en Suisse.

Très compétitif, ce contrat couvre ainsi un homme célibataire, à partir de 2,08 € TTC/jour (soit 63,29€ TTC/mois)*.

« APRIL Frontalier Suisse », c’est aussi des services innovants complémentaires :

-      un remboursement en 24 heures, sur l’optique, le dentaire, les soins courants, la maternité et l’appareillage.

-      un espace assuré, accessible en ligne, permettant d’accéder à tout moment à ses remboursements, cotisations, données personnelles … sur www.april.fr,

-      le tiers payant (en France : pharmacie et optique) évitant ainsi aux assurés l’avance de sommes parfois importantes,

-      un espace d’assistance médicale et juridique santé 24h/24h.

* Exemple pour un homme de 25 ans ayant souscrit le niveau 1 hors option « soins courants sur Suisse » (cotisation journalière = cotisation mensuelle x 12 mois / 365 jours).

Nouvelle recrue

Nous venons de recruter une nouvelle collaboratrice, Aurélie. Chargée du développement commercial, elle occupera, au sein de notre structure un poste plutôt orienté "middle office".

"Nous assistons à la fin d'un modèle fondé sur la solidarité en vigueur depuis 1945", déplore Jean-Michel Laxalt, président de la Mutuelle générale de l'éducation nationale (MGEN)

Le monde du 21 Mai.

L'ouverture à la concurrence pousse les mutuelles de la fonction publique à se regrouper

Le secteur des assurances complémentaires des fonctionnaires, jusqu'alors réservées aux mutuelles de la fonction publique, a été ouvert à la concurrence depuis le début de l'année. L'ensemble des acteurs du secteur, assureurs privés, mutuelles et institutions de prévoyance, vont pouvoir répondre aux demandes des employeurs publics (Etat, collectivités...) en matière de santé, décès et invalidité. Les premiers appels d'offres, pour ces contrats d'une durée de sept ans, sont attendus pour le deuxième semestre. Cependant, les modalités ne sont pas encore connues.

"Nous assistons à la fin d'un modèle fondé sur la solidarité en vigueur depuis 1945", déplore Jean-Michel Laxalt, président de la Mutuelle générale de l'éducation nationale (MGEN), en commentant, mardi 20 mai, la mesure prise pour s'adapter à ce nouvel environnement. Avec deux autres mutuelles, la MNH couvrant le domaine hospitalier et la MNT, pour la fonction publique territoriale, un accord de "convergence renforcée" a été signé.

"Nous ne sommes pas en train de dissoudre nos mutuelles pour en créer une nouvelle, précise M. Laxalt, nous nous regroupons pour convaincre les différents employeurs publics qu'à trois, nous sommes suffisamment forts face à tous les concurrents qui vont se manifester." Ainsi, par exemple, la MGEN et la MNT étudient une offre commune pour les personnels non-enseignants des collèges et des lycées transférés vers la fonction publique territoriale. Les trois mutuelles vont aussi réfléchir à l'évolution des métiers de santé et à la dépendance. Cette convergence a aussi pour objectif de se préparer aux nouvelles normes de solvabilité qui vont être définies au niveau européen.

Cette initiative n'est pas isolée. Le secteur de la défense s'organise lui aussi face à la concurrence. En 2007, la mutuelle nationale militaire, celle de la gendarmerie et celle de l'armée de l'air se sont regroupées dans une entité commune, Unéo, tout en gardant chacune sa spécificité. En décembre, six des huit mutuelles intervenant au sein des ministères de l'économie, du budget, des comptes publics et de la fonction publique ont aussi décidé de se rassembler en une structure unique, la MGEFI.

Assurance voyage : le Club Med choisit Europ Assistance pour l'international

Le Club Méditerranée et Europ Assistance ont signé un nouvel accord qui permet le déploiement du premier programme international d’assurance voyage. Ce programme international doit permettre de piloter précisément le risque voyage du Club Med. Ainsi, le TO pourra désormais proposer à ses clients dans 21 pays des garanties totalement adaptées, en fonction des particularités du marché et de la sensibilité locale aux risques. Le Club Méditerranée et Europ Assistance sont déjà partenaires dans certains pays en matière d’assurance ainsi que pour l'assistance des GM et GO. En France, la nouvelle offre packagée (Ecran Total) combine les bénéfices d’une multirisque voyage haut de gamme (incluant notamment l’annulation toutes causes) avec les garanties liées à la pratique sportive (annulation du séjour pour manque ou excès de neige, garantie du matériel de sports ou de loisirs). 

EuroFoot: Une assurance anti-casseurs, et pourquoi pas?

Un assureur viennois vient d'avoir l'idée de proposer une assurance anti-casseurs aux commerçants.

Ceux qui craignent que l'Eurofoot ne se cantonne pas à une grande réunion festive peuvent se rassurer. Et s'assurer. Pour 36 euros (pas tout à fait 59 francs), une assurance viennoise propose une couverture contre les débordements liés à la compétition à hauteur de 10 000 euros (environ 16 300 francs).

Ça marche en Autriche

Les restaurants et les bars peuvent également respirer face aux dégâts attendus. Les objets tels que les tapis, tables ou chaises seront assurés du 1er juin au 1er juillet contre les actes de dépradation.

L'offre rencontre un vif succès, selon Wolfgang Petschko, directeur opérationnel de la société Wiener-Städtische- Versicherung. «Plus on s'approche de l'Euro, plus la demande augmente», déclare-t-il.

S'assurer contre le vandalisme est possible dans toute l'Autriche. Les demandes se concentrent pourtant dans les villes où se tiendront les matches, en particulier les quartiers proches des stades qui pourraient être le théâtre de débordements à l'issue des rencontres et durant les troisièmes mi-temps.

Pas de gros dégâts attendus

L'idée de développer une assurance contre le vandalisme est apparue à l'assureur après les dégâts survenus principalement dans les magasins lors de la Coupe du monde en Allemagne en 2006. «Suite à cela, les premières demandes que nous avons reçues l'an dernier provenaient de commerçants inquiets», explique M. Petschko.

La plupart du temps, les clients des magasins ont été les plus soucieux de se protéger d'actes de vandalisme. Une enseigne investit environ 100 euros de prime pour un montant assuré de 20 000 euros. Les primes sont d'ailleurs identiques, quelle que soit la zone géographique où se situent les objets assurés.

De manière générale, Wolfgang Petschko ne s'attend pas à faire face à de gros dommages. «Il y a aura de petits dégâts, leur nombre indiquera si notre offre est rentable ou non», prévoit l'assureur.

Assureurs suisses dans le jeu

En Suisse également, les assurances misent sur un Eurofoot plutôt pacifique. Elles proposent des offres spéciales durant le mois de juin. Des offres similaires à celles que l'on trouve en Autriche sont mises en oeuvre par les ténors du secteur comme La Mobilière, la Zurich et Axa Winterthur.

La Mobilière propose une couverture pour les voitures et l'immobilier. L'assureur prendra en compte les principaux types de vandalisme. Les preneurs d'assurances ne seront toutefois pas couverts en cas de grosses négligences. Couvertures sous conditions

«Celui qui par exemple parquera sa voiture sur la Place fédérale pendant une manifestation ne sera pas couvert», a précisé Evelyne Koller, porte-parole de La Mobilière. L'assurance proposée par le groupe bernois ne pourra de même être contractée que pour la période de l'Eurofoot.

Du côté de la Zurich Assurances, seules les entreprises pourront contracter une police de ce genre. L'assureur a testé l'idée d'une offre pour les personnes privées durant l'Euro, mais sans succès. Ses clients n'ont pas fait montre d'un intérêt particulier pour un tel type de couverture, a indiqué Sarah Soland, porte-parole du groupe.

Pour sa part, Axa Winterthur offre une assurance anti-casseurs à ses clients privés. Les risques ne sont par contre assurés que s'ils ne sont pas causé par des «troubles internes». Seuls les dégâts causés intentionnellement sont couverts, à l'exclusion des «troubles publics».

Prévoyance - 68 % des Français confiants en leur avenir

Si en février 2008 la problématique du pouvoir d’achat est passée au premier rang des préoccupations des Français, l’augmentation du prix de certaines denrées de première nécessité a mis à mal leur budget…

En mai, le ciel tend à se dégager… Selon un sondage IFOP-Groupama publié le 15 mai, 68 % des personnes interrogées envisagent leur avenir avec confiance, et surtout « ceux qui semblent financièrement en sécurité ou ayant déjà pris des dispositions en matière de prévoyance ».

Pour autant, une perception majoritaire d’insuffisance dans les systèmes de protection et d’aides publiques, de l’ordre de 55 % des sondés, se traduit par la prise progressive avec l’âge, d’assurances complémentaires pour faire face à d’éventuels « coups durs » budgétaires, liés à la perte d’emploi, un arrêt de travail de longue durée ou de non-paiement de la pension alimentaire.

C’est donc une tendance sociétale qui pousse désormais une partie des ménages à revenu moyen et des jeunes actifs français à rechercher une protection de leur niveau de vie adaptée à leur budget. La possibilité de souscrire une telle assurance séduit notamment les moins de 45 ans puisqu’ils sont 67 % dans cette tranche d’âge à la juger intéressante. Prise de conscience ou tendance à privilégier l’auto-assurance à l’image de nos cousins d’outre-Atlantique ? Analystes et économistes offrent pour l’instant des avis divergents, seuls les assureurs à l’affût d’un marché émergent fourbissent leurs armes. L’offre proposée par Groupama ces jours derniers l’atteste.

Groupama lance une assurance "anti-coup dur"

Le groupe d'assurance mutualiste Groupama va commercialiser un produit d'assurance couvrant la perte de revenu en cas de licenciement, d'arrêt de travail ou de non-paiement de la pension alimentaire, destiné à séduire une clientèle jeune et urbaine.

Pour 19 euros par mois, le souscripteur, qui doit être âgé de 18 à 45 ans, pourra recevoir jusqu'à 1.500 euros pendant 6 mois maximum si la perte de revenus occasionnée par l'un de ces trois événements dépasse 5%.

"Notre approche n'est pas d'intervenir en substitution des Assedic ou de la Caisse d'assurance maladie mais d'aider les gens qui ont un coup dur à rebondir", a indiqué à l'AFP Thierry Martel, directeur assurance et services individuels.

Groupama présente cette offre comme la première du genre.

Le non-paiement de la pension alimentaire semble en effet ne pas être à ce jour couvert par un produit d'assurance. Mais les deux autres parties de l'offre (licenciement et arrêt de travail) font déjà l'objet de contrats d'assurance à des degrés divers.

Les assureurs proposent notamment des contrats de prévoyance d'entreprise permettant de compléter les prestations de la Sécurité sociale en matière de chômage, de couverture maladie, d'arrêt de travail et de décès.

Des compagnies telles que l'américaine Genworth ou la société mutualiste Cameic offrent aussi des couvertures en cas de chômage pour les salariés du secteur.

"En terme d'arrêt de travail, 75% des salariés ne sont pas couverts ou seulement partiellement couverts", a cependant souligné Thierry Martel.