Tribulis

Le maintien du portefeuille doit être un des objectifs majeurs des acteurs de ce marché.

Sans oublier la conquête, il convient impérativement d’analyser la structure de son portefeuille et son éventuelle volatilité. Bons nombres d’acteurs ont vu partir des « masses » importantes de leurs portefeuilles. Le Baromètre National des intentions de résiliations et d’équipement est un outil qui permet, à l’aide d’une classification spécifique, une segmentation du marché des particuliers en 5 typologies :

Les « restants »

Les « prêts à rester »

Les « prêts à partir »

Les « sur le départ »

Les « résiliés »

« Les intentions de résiliation et d’équipement » est un baromètre national permettant de disposer, par catégorie de produits, et hors motifs « légitimes », d’une photographie nationale comportementale indispensable.

La structure de ce baromètre, construite sur plusieurs niveaux (marché, secteurs, populations) trouve également toute sa performance et sa pertinence dans son utilisation possible pour chacun des acteurs sur leur propre portefeuille. 

La tendance est au « doudou »

Le ludique régressif est un marché en vogue, le marketing l'a bien compris. Tout ce qui évoque le monde de l'enfance est systématiquement exploité. En touchant la fibre nostalgique du consommateur, les produits jouent sur l'affectif, le goût, le plaisir d'autrefois oublié, puis retrouvé.

De nombreuses entreprises surfent habilement sur la vague de la régression. Elles ont compris que le consommateur souhaitait être choyé et rassuré. Elles nous abreuvent de tendre, de doux, de rond, de sucré et de couleurs.
De nombreuses marques revisitent, depuis plusieurs saisons, le «monde» de notre enfance.

Sur le marché de la mode, la tendance est très nette. La marque de vêtements Lulu Castagnette, dont l'emblème est un nounours, l'a bien compris. A l'origine destinée au 12-20 ans, elle a élargi sa clientèle aux 20-35 ans, son chiffre d'affaires a triplé en deux ans. L'enseigne pour enfants Petit-Bateau, en perte de vitesse dans les années 1990, a vu ses ventes exploser ces cinq dernières années grâce à ses tee-shirts et ses culottes destinés aux jeunes femmes. Aujourd'hui, Petit Bateau se félicite d'habiller les enfants de 7 à 77 ans. Parallèlement, les chaussures Kickers délaissent les cours de récréation pour chausser les jeunes adultes. Adidas, quant à lui, réalise plus de 20% de son chiffre d'affaires en remettant au goût du jour d'ancien modèles techniquement dépassés mais esthétiquement réussis comme la Sprint Court ou la Stan Smith.

On retrouve aussi le thème de l'enfance dans des parfums qui intègrent des effluves d'amande, de vanille, de barbe à papa… : parfum de Malabar pour l'Artisan parfumeur, arôme de réglisse chez Lolita Lempicka, odeur de chocolat chez Angel de Thierry Mugler, ou de colle blanche pour le dernier-né de Castelbajac "Doudou" vendu dans un coffret avec un nounours rouge. Yves Saint Laurent n'est pas en reste avec "Baby Doll" et joue sur plusieurs registres : jus aux fruits de l'enfance, couleur rose et flacon en forme de toupie.

Le segment des cosmétiques explore également les couleurs, les odeurs et les textures gourmandes de l'enfance : gels douches et crèmes parfumés au coulis de mûre ou au clafoutis, vernis à ongles conditionnés dans de petits pots de peinture, rouge à lèvres au nectar d'abricot ou au caramel...

Dans la panoplie des objets régressifs, on note le retour en force des peluches, des nounours et des doudous. Certains magasins comme Nature et Découvertes ou la boutique "Colette" à Paris n'hésitent pas à vendre de véritables Doudous à l'usage des grands. Côté confiserie, Chupa Chups, Attention, l'univers de la nostalgie à outrance peut aussi donner au produit une image négative voir passéiste et constituer un frein à sa vente. Le courant régressif est un besoin de réassurance qui consiste à se tourner vers le passé tout en ayant des aspirations de modernité. Les objets anciens remis au goût du jour ne séduisent les consommateurs qu'après un subtil lifting.

La tendance des objets évoquant le monde de l'enfance, atteint une dimension industrielle. Les codes de l'enfance ne sont plus seulement réservés aux enfants. Pour les marques, l'enfance apparaît comme valeur universelle. Elles y puisent du positif, du rêve et de l'émotion. Cela permet de fidéliser le consommateur et de construire une nouvelle image de marque plus jeune.

Comportement d'achat de produits financiers

Internet est en train de modifier le comportement d'achat de produits financiers (bancaires, financiers, assurance-vie). Selon une étude menée auprès de 4020 utilisateurs dans quatre pays (France, Italie, Grande-Bretagne et Suède), 77% des clients s'informent systématiquement sur la toile avant d'effectuer tout achat. 70% des sondés attendent aussi des informations personnalisées sur les produits et services financiers par courriel ou newsletter. 

L'aide à la Complémentaire Santé ne trouve pas son public.

L'aide à l'acquisition d'une Complémentaire Santé ne bénéficie qu'à 200 000 assurés environ, soit 10 % de la population cible de cette aide créée début 2005, selon une étude récente.

Parmi ces personnes, « 76,1% sont assurées auprès de mutuelles, 20,4% de sociétés d'assurance et 3,5% d'institutions de prévoyance ».

Les assureurs AUTO innovent, les automobilistes en profitent-ils ?

DEPUIS quelques temps, les assureurs enrichissent leurs contrats de petits bonus, qui mettent les clients de bonne humeur. Au menu, par exemple, le service VIP pour voiture accidentée. Elle roule encore ? Inutile de la conduire au garage. Celui-ci (dans le réseau agréé par l’assureur) vient la chercher, laisse en échange un véhicule de remplacement et la ramènera lorsqu’elle sera réparée. Une aubaine dont profitent les assurés.

Chez certains, après une panne, un accident ou un vol, l’assistance prend, elle, en charge le taxi qui emmène le client brusquement privé de voiture à un rendez-vous important, impossible à décaler. Les assureurs font aussi preuve de sollicitude pour les voitures déjà anciennes. Depuis septembre, un acteur propose par exemple en option une « garantie mécanique » pour les véhicules de moins de 10 ans. « En cas de panne, elle prend en charge le remplacement (main-d’oeuvre comprise) de la pièce défectueuse par une pièce équivalente vétusté déduite.

Mais surtout, les assureurs font un effort en cas de vol ou si, après un accident, la voiture n’est pas réparable ou que les réparations dépassent sa valeur vénale. En principe, l’assuré ne reçoit alors pour toute indemnisation que la « valeur à dire d’expert », dérisoire quand le véhicule est ancien. Les assureurs proposent donc de plus en plus souvent de verser un petit supplément.

Quelques exemples :

- Il est de 30% quand la voiture a entre 3 et 8 ans (40% après 8 ans) si l’on souscrit l’option ad’hoc (35 à 40 euros environ par an).

- L’option Atout’Age (environ 30 euros par an), réservée aux véhicules de plus 8 ans, permet de bénéficier d’un capital majoré de 1 000 euros.

- Garantie, dans ce cas, d’une indemnisation minimale. « Elle varie entre 1 900 et 3 900 euros selon le véhicule, sans franchise, sans déduction.

Les jeunes conducteurs ont droit eux aussi à quelques privilèges :

Une compagnie accorde aux moins de 25 ans, dans un kit assurance auto, une garantie «joker». En fin de soirée, s’ils ne sont pas en mesure de conduire, ils peuvent appeler un numéro de téléphone pour obtenir illico un taxi. Le jeune assuré peut aussi simplement laisser le volant à un autre conducteur. Sa voiture sera quand même assurée sans majoration de franchise, ni limitation de garantie.

La surprime « jeune conducteur » est supprimée pour ceux qui suivent un stage de conduite sur circuit spécialisé. Et tous les assurés qui ont envie de tester leurs réflexes ainsi bénéficient d’une prise en charge partielle ou totale (variable selon les régions) du prix du stage.

Les étourdis ne sont pas oubliés :

Dépannage gratuit de l’automobiliste qui s’est trompé de carburant.

Remboursement du changement de serrures quand les clés de la voiture ont été perdues ou volées.

Qui déclarait récemment que les assureurs n’innovaient pas ?

75% des personnes interrogées répondent NON à la question : Avez-vous une vision claire de vos revenus futurs lorsque vous serez en retraite ?

(études CECOP / IFOP – Février 2007 sur une base de 995 personnes interrogées - Question posée à ceux qui ne sont pas retraités)

A la question : Avez-vous déjà entendu parler du PERP ? 66% Disent NON

Alors faut-il sauver le PERP ?

Il fut annoncé comme le fonds de pension pour tous. Aujourd’hui, ses rendements font pâle figure et son avenir est plutôt bouché. Avec deux millions de contrats souscrits après deux ans et demi de commercialisation, le plan d’épargne retraite populaire (PERP) est à première vue un succès. N’est-ce pas en fait un trompe-l’œil ?

Tout d’abord, le nombre de plans souscrits est en chute libre. Après un démarrage en trombe dû à l’activisme du Crédit Agricole et de la Caisse d’Epargne, qui avaient distribué plusieurs centaines de milliers de plans en quelques mois en 2004, les adhésions nouvelles sont désormais de quelques dizaines de milliers par mois. Au point que certains distributeurs ont même stoppé la commercialisation de leurs PERP. Ensuite, les encours gérés sur ce produit sont modestes. Les versements mensuels moyens sont de 50 euros. Une misère…

Sijetaisbanquier.com du Crédit Mutuel

Site participatif du Crédit Mutuel, les internautes sont invités à proposer leurs idées en matière de banque. À vous de devenir banquier ! Et vous, qu’est ce que vous feriez si vous étiez banquier ? La campagne est lancée. En trois films télé, un spot radio, des insertions presse, le Crédit Mutuel bouscule l’image du monde bancaire. Sa volonté : vous donner la parole pour bâtir la banque de demain et présenter des solutions répondant aux besoins de chacun. Jouant la proximité et le dialogue, l’événement renvoie au site sijetaisbanquier.com. À vous d’y déposer vos idées.

Cette opération d’écoute clients réalisée à grande échelle grâce à Internet s’inscrit dans la tradition participative du Crédit Mutuel qui, depuis sa création, donne la parole à tous ses sociétaires et clients (notamment lors de tables rondes consommateurs, d’entretiens d’écoute active ou à l’occasion de ses 2 000 Assemblées Générales annuelles).

Chacun peut y déposer ses idées et partager ses propositions dans tous les domaines : « mon quotidien », « mes études », « mon auto », « mon logement », « ma famille », « mon patrimoine », « ma retraite », « mes loisirs », « mon association » ou encore « mon entreprise ». Les idées déposées sont soumises au vote des internautes pour faire émerger les plus intéressantes.

Qui va proposer le premier sijetaisassureur.com ? Attention, le nom de domaine est déjà réservé…

Pour 78% des Français, le généraliste est un véritable confident

C’est incontestable, nous apprécions notre généraliste : 62% des Français fréquentent le même médecin depuis au moins six ans. Un sur 10 n’en a carrément jamais changé ! Pour leur santé, les Français sont plutôt du genre fidèle. « Beaucoup ont gardé un vrai “médecin de famille” », explique le Dr François Baumann, médecin à Paris et fondateur de la Société française de thérapeutique du généraliste. « Le “docteur” reste un référent : ce qu’on ne dit plus au prêtre aujourd’hui, on le dit encore au médecin. » C’est probablement la raison pour laquelle nos concitoyens se déclarent satisfaits à 87% de ses services. Ce pourcentage soulagera les généralistes eux-mêmes qui, depuis les mouvements de grèves de 2001, déplorent la dégradation de l’image de leur profession.

ING Direct lance un simulateur de vieillissement sur Internet

La banque en ligne ING Direct espère inciter les Internautes à mieux appréhender et préparer leur retraite en leur proposant un simulateur de vieillissement sur son site Internet Futurizeyou.com (Projetez-vous l'avenir).

Concrètement, cette banque réputée pour sa communication décalée, vous invite à vous projeter dans l'avenir pour mieux anticiper.

Pour ce faire, elle vous propose de simuler l'apparence physique que vous devriez avoir à 70 ans. Le principe est simple, il vous suffit de télécharger une photo (de face, c'est important), d'effectuer quelques petits réglages et mises au point et de laisser faire le logiciel. En quelques secondes, vous voyez apparaître votre visage vieillit de 10, 20 ou 30 ans.

Le résultat est amusant, mais l'idée de cette banque est surtout de doper la souscription de produits d'épargne-retraite et en particulier d'assurance-vie sur Internet. Car en parallèle, le simulateur Retraite Futurizer évalue la perte de revenus des Internautes une fois à la retraite.

« Vous prenez conscience qu'il convient de commencer au plus tôt à vous constituer un complément de revenus à long terme. (…) Se préparer un avenir plus radieux est une démarche qu'il faut commencer tôt, peut-être même dès 35 ans » précise la banque sur son site Internet.