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Assurance santé animale : le retard français

La France est très en retard dans ce domaine si on la compare à la Grande-Bretagne où la couverture maladie et accident pour les chiens et les chats est très communément utilisée. Pourtant les frais vétérinaires ne cessent d’augmenter et il est parfois difficile d’y faire face surtout en cas d’imprévu.

L’assurance : un acte responsable

Qu’ils soient prévus (visite annuelle) ou liés à un pépin passager, les frais vétérinaires sont vite élevés. On a vu qu’une maladie grave ou un accident peut générer des factures conséquentes : le traitement d’un cancer par radiothérapie avoisine 1 200 €.

Etes-vous certain de disposer de la trésorerie nécessaire pour payer ? Selon une enquête que Santévet a réalisé fin 2004 auprès de 950 personnes, 70% d’entre eux n’avaient aucune idée du prix des consultations vétérinaires et des médicaments et 13% d’entre eux ont confié avoir eu des difficultés financières liées aux frais vétérinaires. Plus grave encore, 10% n’ont pas pu faire effectuer les soins nécessaires pour leur animal, faute d’argent.

Un chien, combien ça coûte ?

Le coût d’un chien ne se résume pas à son prix d’achat. En plus du matériel de base (collier, laisse, tapis ou panière, brosse,... ) et de la nourriture, prévoyez un budget pour sa santé, qu’il s’agisse de prévention - visite annuelle chez le vétérinaire, vaccins, produits anti-parasitaires, etc., ou d’imprévus, maladie, accident.

Le coût de la prévention

La prévention en matière vétérinaire en est encore à ses balbutiements. On parle avant tout de vaccination. votre chiot va arriver chez vous à l’âge de 2 mois et demi environ. Il sera primo-vacciné contre un certain nombre de maladies : la maladie de Carré, l’hépatite de Rubarth, la parvovirose et la leptospirose. Cette protection est généralement faite sous la forme d’une seule injection.

La primo-vaccination doit être complétée par un rappel un mois après la première injection, soit environ à l’âge de 3 mois et demi. A l’occasion de ce rappel de vaccination, qui vous coûtera environ 60 euros, votre vétérinaire vous proposera probablement de protéger votre chien contre la rage. Certes ce vaccin n’est plus obligatoire en France, mais un événement comme l’épisode de rage dans la région bordelaise en septembre 2004 reste toujours possible : des particuliers avaient importé du Maroc en fraude un chien hélas contaminé. Dans ce cas, par mesure de prévention, tout sujet ayant été en contact avec le sujet atteint est euthanasié. De plus, ce vaccin est obligatoire lors de vos déplacements à l’étranger et en France, si vous fréquentez les expositions canines et dans certains établissements (hôtels, campings etc.). Prévoyez un rappel annuel pour ce vaccin. Budget : 70 euros.

Autre mesure de prévention indispensable : les traitements antiparasitaires.

Ils sont de deux types :

Les produits permettant de lutter contre les puces et les tiques. Il est préférable de choisir une formule, pipette ou spray, qui est efficace contre ces deux types de parasites. Sachez toutefois que la plupart des produits ont une durée d’efficacité plus longue pour les puces que pour les tiques (deux mois contre un) ; ce qui conduit à renouveler leur application à un rythme mensuel. Compter 35 euros environ pour 6 mois de traitement par pipette pour un chien pesant entre 10 et 20 kg.

Les produits permettant de protéger votre animal contre les parasites internes, les vers. La durée d’efficacité des vermifuges est fonction du produit utilisé. En général, elle est de 6 mois, d’où rythme bi-annuel de vermifugation. Compter environ 8 euros par traitement pour un sujet de 20 kg. Lors de la visite que vous effectuerez pour le rappel de vaccination vers l’âge de 3 mois, votre vétérinaire vous conseillera les produits les mieux adaptés à votre animal.

Les frais vétérinaires

Hormis les frais liés à la prévention, vous aurez peut-être besoin de consulter votre vétérinaire si votre chien tombe malade ou s’il est victime d’un accident. Notre expérience d’assureur spécialisé en santé animale nous a permis au fil du temps de réunir des statistiques fiables sur le coût des pathologies les plus communes. Sachez toutefois que ce ne sont que des moyennes, sujettes à de fortes variations du fait que les honoraires de vétérinaires sont libres. N’hésitez pas en conséquence, pour des interventions lourdes, et si le temps ne presse pas trop, à faire jouer la concurrence en consultant plusieurs vétérinaires avant de prendre votre décision

Tarifs moyens donnés à titre indicatif :

Consultation simple : 30 €

Analyses de laboratoire : 50 à 100 €

Test FIV / FeLV : 50 €

Gastro-entérite : 80 €

Castration mâle : 120 €

Stérilisation femelle : 180 €

Otite : 90 €

Toux : 70 €

Problèmes dermatologiques mineurs : 120 €

Antibiotiques : entre 60 € et 200 € selon le poids de votre chien

Allergie : 250 € par trimestre

Piroplasmose : 180 €

Consultation comportementale : 90 €

Ablation d’un kyste : 140 €

Opération suite à rupture des ligaments croisés : entre 800 € et 1.500 €

Séances de radiothérapie (cancer) : 1.200 €

Ablation de tumeurs mammaires : 600 €

Le prix souvent élevé de ces interventions est justifié. Votre vétérinaire est un spécialiste dont les compétences reposent sur un cursus long et difficile. Il a de surcroît investi dans un matériel sophistiqué, des équipements qui lui permettent de disposer de moyens d’investigation qui s’approchent de plus en plus de ceux de la médecine humaine. Il n’est pas rare par exemple de pratiquer un scanner sur un animal.

L’indice Verspieren Benefits, conçu et construit avec Tribulis

A l’occasion du dernier salon Avenir International Verspieren Benefits, le département spécialiste de la couverture des salariés à l’étranger du Groupe Verspieren, a présenté son Indice Verspieren Benefits. L’objectif de cet indice, imaginé et construit avec Tribulis, est de répondre à la question suivante : « quelle est la dépense santé annuelle moyenne d’une famille expatriée ? » au niveau mondial et par zones géographiques. Aujourd'hui, tous les temps forts de ce salon sont en ligne, et en particulier l’interview des responsables de Verspieren Benefits et Tribulis sur le sujet :

http://www.mondissimo.com/f_url_fr/gauchenews21tmpforts.asp?med_id=6

« Moto plus sûre », l’offre de la MACIF

L'ABS est-il un réel plus en matière de sécurité ? C'est en tout cas le pari de la Macif qui a choisi à travers son offre "Moto plus sûre", lancé le 17 octobre, de réduire de 10% les primes pour les garanties responsabilité civile et dommages au véhicule pour les deux-roues équipés de freins ABS.

Bien que dépourvu d'ABS, le scooter MP3 Piaggio fait lui aussi partie du lot, puisque l'offre inclut les véhicules dotés de "deux roues directrices à l'avant".

Comme on peut s'en douter, chez les assureurs concurrents les avis sont très partagés... Revue de détails.

Chez les "gros" assureurs comme AXA Club 14 et la MAAF, qui revendiquent chacun autour de 10% du marché des motos, rien n'est prévu pour favoriser l'ABS. "Pour l'instant, même si ce système représente un confort fantastique pour le conducteur, sa part reste trop marginale dans le nombre des immatriculations", estiment Hervé Gicquel et Philippe Modolo de Club 14, le département moto d'AXA. "Nous préférons travailler pour offrir aux assurés moto la même couverture que les assurés auto, ce qui n'est pour l'instant pas le cas".

Pourtant la Macif (qui revendique 650 000 assurés deux-roues, soit 25% du marché), à l'origine de cette offre estime à 30 000 le nombre deux-roues assurés déjà équipés de l'ABS. Un nombre conséquent que confirme la Mutuelle des Motards, chez qui le nombre de deux-roues avec ABS est de 9 000, soit 6% de son parc total.

Pour autant Eric Marot, le responsable de la classification moto à la Mutuelle des Motards, a un avis tranché sur la question. "L'offre de la Macif est une opération marketing", résume-t-il. "Pour nous, il n'y a rien de probant en matière de sécurité des véhicules ABS qui justifierait une baisse tarifaire". Et d'enfoncer le clou en rappelant que "c'est nous qui avons été les premiers à faire des offres privilégiées pour les possesseurs d'ABS. C'était il y a plus de 20 ans, lorsque BMW a sorti son premier modèle. Mais devant l'absence de preuve d'une sécurité accrue, nous sommes vite revenus dessus !"

Réclamations dans l'assurance : les contrats emprunteurs toujours en tête

Sur les quelques 3.000 réclamations enregistrées l'an dernier, l'assurance emprunteur en a suscité de très nombreuses. Par son action, le médiateur tente d'améliorer les relations entre assurés et assureurs.      

Les relations assurés/assureurs ont toujours été mouvementées. D'ailleurs l'an dernier, le médiateur de la FFSA (Fédération française des sociétés d'assurances) a reçu 2.761 demandes de plaignants _ pour la première fois, ce chiffre inclut la totalité des demandes formulées auprès des services de médiation interne des entreprises, ce qui explique le doublement des réclamations par rapport à 2005.

Les dépenses de santé se sont élevées à 3.318 euros par habitant en 2006

Les dépenses de santé ont connu une nouvelle augmentation en France en 2006 pour atteindre 198,3 milliards d'euros, soit 3.318 euros par habitant, en dépit de la baisse des prix des médicaments, du développement des génériques et du ralentissement des dépenses hospitalières.

Avec ces 198,3 mds EUR, soit 11,1% du PIB, consacrés à la santé, la France reste en troisième position des pays membres de l'OCDE, derrière les Etats-Unis (15,3%) et la Suisse (11,6%) et à un niveau proche de l'Allemagne, révèle lundi la Drees (ministères de la Santé et des Affaires sociales) dans une étude.

Cette somme englobe la totalité des dépenses engagées par les financeurs du système de santé: Sécurité sociale, Etat, collectivités territoriales, complémentaires (mutuelles, assurances, instituts de prévoyance) et assurés. Elle couvre la consommation médicale totale, les arrêts de travail, mais aussi les subventions, la recherche, l'enseignement et la gestion administrative de la santé.

A lui seul, le secteur hospitalier représente près de la moitié (47,9%) de ces dépenses de soins avec 69,9 milliards d'euros.

La consommation de "soins ambulatoires" (hors hôpital) a atteint 42,8 milliards d'euros (27% environ du total des soins), en hausse de 4,6% en valeur. La Drees pointe l'augmentation de 4% en valeur de l'activité des médecins, du fait des multiples hausses tarifaires concédées depuis 2002. La progression en valeur des soins dentaires est également notable (+4,1% en 2006).

Les médicaments constituent une autre part importante des dépenses sanitaires: leur montant s'est élevé l'an dernier à 31,9 milliards d'euros, avec une hausse de 5,4% des volumes consommés que la Drees justifie par "la mise sur le marché de nouvelles spécialités".

Le développement des génériques, dont la part dans l'ensemble des médicaments remboursables est passé de 4,1% en 2002 à 9% en 2006, ainsi que les différentes vagues de déremboursement intervenues depuis deux ans, permettent de limiter la hausse en valeur à 1,5%.

Au total, la Drees relève une baisse de la part de la Sécurité sociale (de 77,2% à 77%) et une légère croissance du reste à charge des ménages (8,56% contre 8,48% en 2005).

Les médicaments génériques : 912 millions d'euros d'économies

Depuis 2005 et la réforme du Ministère de la santé, les médicaments génériques vendus 30% moins cher que les produits de marque, ont permis de réduire les dépenses de santé de la Sécurité sociale, de la mutuelle santé et des ménages de 912 millions d'euros en 2006 (contre 873 millions pour la sécurité sociale et la mutuelle santé en 2005).

La sécurité sociale finance 67% de la dépense des médicaments génériques. 19% des dépenses de médicaments génériques sont financés par la mutuelle santé complémentaire

13% des médicaments génériques sont financés par les ménages et 1% par l'Etat.

Pour compléter ces bons résultats, la Mutualité française constate "la hausse des prescriptions des médicaments en Dénomination commune internationale (DCI)", où il s’agit d’indiquer le nom de la molécule, pas celui d’une marque.

Les étudiants s'estiment plutôt en bonne santé mais environ un tiers d'entre eux éprouvent un sentiment de mal-être.

Centrée sur la "souffrance psychique", la cinquième enquête nationale sur la santé des étudiants réalisée par l'Union nationale des sociétés étudiantes mutualistes régionales (USEM) confirme un malaise au sein de la population étudiante en France.

Comme tous les deux ans, les mutuelles étudiantes régionales réunies au sein de leur Union nationale (USEM) ont réalisé au premier trimestre 2007 une enquête sur la santé des étudiants. L'analyse des résultats a été confiée à la Fédération Nationale des Observatoires Régionaux de Santé (FNORS).

Quelques chiffres préliminaires : Parmi les étudiants, 93,5 % considèrent que leur état de santé est « bon » ou « plutôt bon ». Néanmoins, ce chiffre est en baisse par rapport à l'enquête 2005 (96 %). 36,2 % des étudiants déclarent avoir des difficultés pour gérer leur stress, notamment les femmes ; 31,3 % déclarent s'être sentis déprimés pendant plus de deux semaines au cours de l'année ; 8,8 % des étudiants indiquent avoir eu des pensées suicidaires au cours de l'année passée ; 10,4 % consomment " parfois " ou " souvent " des médicaments pour les nerfs, des tranquillisants ou des antidépresseurs au cours de l'année ; 18 % des étudiants déclarent avoir des problèmes de sommeil.

Près de 14 000 étudiants ont répondu à cette enquête. L’objectif est de mieux connaître l’état de santé des étudiants, leur recours aux soins, leurs comportements vis-à-vis de certaines pratiques à risque pour la santé, et leurs attentes en termes d'actions de prévention. A chaque nouvelle édition de l'enquête santé, l'USEM met en avant un thème particulier. En 2007, c'est la recherche des facteurs favorisant la souffrance psychique des étudiants qui a constitué l'axe majeur de l'enquête. La précédente édition 2005 avait pour la première fois montré un taux particulièrement élevé d'étudiants se déclarant confrontés à des situations de mal-être.

Au total, ce sont en effet quelque 13 690 étudiants d'un âge moyen de 22 ans, adhérents à l'une des cinq mutuelles étudiantes régionales membres de l'USEM, qui ont répondu au questionnaire sur leur santé. La majorité des étudiants (93,5 %) considèrent que leur état de santé est « bon » ou « plutôt bon ». Des disparités entre les étudiants sont en revanche fortes en fonction du sexe, en effet, près de la moitié des hommes jugent leur état de santé « bon » contre 36,6 % des femmes.

En moyenne, 83,6 % des étudiants ont consulté un professionnel de santé au cours des six derniers mois. Ceux qui ne l'ont pas fait n'en éprouvaient pas le besoin (77 %), manquaient de temps (19 %) ou d'argent (13,8 %). 83,5 % des étudiants déclarent avoir une mutuelle complémentaire. Ceux qui n'ont pas de mutuelle complémentaire, pour près de la moitié des étudiants, évoquent des raisons de coût. En effet, sur l'ensemble des étudiants ayant répondu à l'enquête et ayant déclaré ne pas avoir de complémentaire santé, près de la moitié évoquent le motif du coût, les femmes davantage que les hommes (58,7 % contre 39 % pour les hommes).

La proportion d'étudiants ayant une mutuelle complémentaire santé est plus élevée dans le Nord-Ouest (86,9 %) et plus faible en Île-de-France (78,5 %). D'après leur déclaration, les femmes semblent mieux couvertes que les hommes.

78% des Français plébiscitent le covoiturage

Alors pourquoi aucun assureur n’a pris d’initiative majeure en ce domaine. Je souhaite que s’organise un tour de table avec les assureurs, car nous avons des propositions concrètes sur ce sujet des plus importants.

Voici les avantages pour l'environnement et la société :

-Réduction du nombre de véhicules en circulation,

-Baisse de la pollution,

-Réduction des problèmes de circulation,

-Economies d'énergie,

-Réduction des coûts d'élargissement des routes,

-Réduction des accidents et des frais qui en résultent,

En faisant participer des passagers, le conducteur réduit ses frais de transport pour chaque trajet partagé. Les passagers réduisent le temps et les frais de transport.

De plus le conducteur, responsabilisé par la présence de passagers, est plus appliqué dans sa conduite et les passagers ne subissent pas le stress de la circulation. Le risque d'accident s'en trouve réduit.

7ème Baromètre des institutions de prévoyance (CTIP/CREDOC)

Dans cette septième vague d'enquête réalisée en février/mars 2007, les salariés interrogés sur les garanties les plus importantes pour eux citent toujours la complémentaire santé (59 %), une garantie solidement ancrée en première position loin devant l'épargne retraite (23 %) et la prévoyance (17 %). En complémentaire santé, les contrats collectifs ont toujours la préférence des salariés. Les salariés semblent moins sensibilisés à l'importance de la prévoyance complémentaire en cas de risques majeurs comme le décès, l'invalidité et l'incapacité de travail. Ce baromètre intégrait des questions relatives au financement de la dépendance. Huit salariés sur dix estiment que la dépendance doit être financée, au moins en partie, par la solidarité nationale. Les responsables de PME optent davantage pour une assurance supplémentaire (56 %) plutôt qu'une prise en charge par la seule solidarité nationale (20 %). Salariés et employeurs soulignent le rôle des entreprises en matière de handicap. Les employeurs doivent surtout s'impliquer dans la prévention contre les accidents (83 %) et dans l'aide au maintien et au retour à l'emploi.

Les blagues sur Internet, 2ème position.

Selon une étude récente, les blagues sont le deuxième élément, après les photos, le plus envoyé "à un ami" par les jeunes internautes. Un filon que les annonceurs ne manquent pas d'ores et déjà d'exploiter, créant un phénomène de multiplication des campagnes publicitaires humoristiques et décalées sur la Toile française.