C’est un professeur à l'université du Michigan qui est l'auteur principal de l’étude américaine selon laquelle se disputer avec son conjoint se révèle bénéfique pour la santé. D'après cette enquête, les ménages qui ne parviennent pas à exprimer leur colère ont en effet un taux de mortalité deux fois plus important que ceux où seul un partenaire l'extériorise !
Cette étude a porté sur l'impact de la colère enfouie et du ressentiment sur la mortalité au sein de 192 couples, étudiés de 1971 à 1988 parmi la classe moyenne d'une petite ville du Michigan, la plupart des femmes étant mères au foyer. Résultats : 26 couples évitaient tout conflit, alors que chez les 166 autres, au moins un des conjoints exprimait sa colère. Après 17 ans, les couples où aucun conjoint n'avait exprimé son courroux avaient environ cinq fois plus de risques d'être tous deux décédés que ceux adeptes de la dispute.
Une analyse des taux de survie de cette même population 30 ans après devrait prochainement fournir des résultats complémentaires. De précédentes études avaient déjà montré que le fait de réprimer sa colère augmentait les maladies liées au stress comme les problèmes cardiaques ou ceux liés à la tension artérielle.
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