Selon une nouvelle étude TNS Sofres, réalisée à la demande de BNP Paribas Assurance, auprès de ses clients, l’Investissement socialement responsable (ISR) demeurerait largement méconnu du grand public, mais représenterait néanmoins un marché de particuliers prometteur. En effet, une fois informées, plus de la moitié des personnes interrogées se sont déclarées prêtes à investir une partie de leurs investissements en ISR.
Selon une nouvelle étude TNS Sofres, réalisée à la demande de BNP Paribas Assurance, auprès de 850 de ses clients (sur 1,3 million au total), l’Investissement socialement responsable (ISR) demeurerait largement méconnu du grand public. L’ISR se définit par la gestion de fonds qui intègre des critères de nature sociale et environnementale aux critères financiers classiques. Or, selon l’enquête de la Sofres, alors que le développement durable est une notion connue de 84% des interviewés, seuls 27% d’entre eux ont entendu parler d’ISR et 5% déclarent détenir des placements ISR. « Cette étude révèle bien que l’Investissement socialement responsable (ISR) est peu connu des particuliers et demeure encore un marché institutionnel. Ce résultat corrobore la situation du marché en France, où sur les 16,6 milliards d’euros investis en ISR, fin 2006, deux tiers le sont par des institutionnels » explique Laurence Pessez, Directeur responsabilité sociétale de BNP Paribas Assurance.
Un marché de particuliers prometteur
Mais, bonne nouvelle : l’ISR représenterait néanmoins un marché de particuliers prometteur ! En effet, une fois informées, plus de la moitié des personnes interrogées se sont déclarées prêtes à investir une partie de leurs investissements en ISR. Ainsi 56% des clients seraient prêts à passer à l’acte en investissant une partie de leur contrat d’assurance vie en ISR. Et 37% d’entre elles ont même affirmé souhaiter investir plus de 20% de leur contrat d’assurance vie en ISR et 8% investiraient même plus de 50%.
Au cœur de leur motivation : une volonté de concilier éthique et placements. « Les clients souhaitent adopter un comportement éthique avec les produits financiers, tout comme ils peuvent le faire avec des produits de consommation » analyse Laurence Pessez. Parmi les différents types de fonds qui séduisent les clients, ce sont les approches thématiques, permettant de s’associer à une cause qui les intéresse particulièrement, devant l’approche « best in class » qui consiste à investir dans tous les secteurs en privilégiant les sociétés les mieux notées par les agences de notation extra-financières en matière de respect de l’environnement, de valeurs sociales et de gouvernance. « Dans un entretien, les conseillers manquent généralement de temps pour expliquer au client, qu’en investissant dans tous les secteurs, on tire les entreprises vers le haut puisque même un investissement dans un groupe pétrolier peut être éthique si l’entreprise en question fait des efforts en matière de développement durable » explique Laurence Pessez.
De nouvelles offres plus ciblées
Fort de ces résultats, le pôle assurance vie et dommages de BNP Paribas, a annoncé la création de trois nouvelles unité de compte investies dans des thématiques précises : l’eau, les énergies alternatives et le domaine social (création d’emplois, parité homme-femmes…). Des offres qui seront lancées à la rentrée 2008. Toutefois, PNB Paribas Assurance précise qu’elle conservera aussi sa logique « best in class ». « En informant davantage nos clients, nous espérons amorcer un phénomène », explique Laurence Pessez, concluant « nous sommes convaincus que l’ISR peut être un marché de particuliers, à condition d’offrir des produits lisibles, en phase avec les centres d’intérêt exprimés par les clients, et proposés par des conseillers financiers prêts à promouvoir une offre conciliant éthique et objectif de placement ».
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