Vu sur le Web 2.0...
Dave Morgan, responsable de la stratégie publicitaire globale d’AOL, évoque sur son blog une étude réalisée par AOL pour savoir qui clique sur la pub. “Nous avons appris que la plupart des gens ne cliquent pas sur les pubs.” 99 % des utilisateurs du web ne cliquent pas sur les annonces (base mensuelle). 1 % clique au moins une fois par mois. 0,2 % cliquent plus souvent. C’est seulement de cet infime pourcentage que provient la grande majorité des clics sur les bannières publicitaires.
“Ce n’est pas une surprise”, rappelle Dave Morgan. Pour autant, le taux de clic demeure l’indicateur majeur pour mesurer l’impact d’une campagne publicitaire. “D’autant que ça marche. Le marché l’adore. Google les transforme en milliards de dollars de revenus.”
“Qui sont ces “gros cliqueurs” ?” Ce sont majoritairement des femmes, plutôt âgées… Un public qui aime parler aux télévendeurs ou qui est friand de publipostage, résume-t-il. Bref, un public qui ressemble étrangement à la ménagère de moins de 50 ans, coeur de cible des études marketing.
Jusqu’à présent, résume danah boyd, on considérait que la plupart des gens qui cliquaient sur une publicité le faisaient :
- parce qu’ils ne savaient pas que c’était une publicité ;
- parce qu’ils leur semblaient que cette réponse à leur requête offrait une meilleure qualité que les autres résultats ;
- parce qu’ils cherchaient quelque chose qu’ils voulaient acheter ;
- parce qu’ils s’ennuyaient ;
- parce qu’ils pensaient qu’ils allaient gagner quelque chose ou recevoir quelque chose de gratuit en cadeau.
Désormais on devine qu’en fait, les “gros cliqueurs” :
- sont plus représentatifs de foyers modestes que l’utilisateur moyen d’internet ;
- sont moins éduqués que l’utilisateur moyen ;
- ont plus tendance à vivre en-dehors des régions métropolitaines ;
- ont plus tendance à utiliser des réseaux sociaux pour rencontrer de nouvelles personnes que l’utilisateur moyen (qui utilise des réseaux sociaux plutôt pour maintenir ses connexions).
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