Tribulis

Les assureurs à la rescousse?

Rood Woko en feu.

Le 27 mai 2003, une partie du poumon économique de Ouagadougou, Rood Woko, le marché central, partait en fumée. Les pertes sont énormes. Plus de quatre ans après ce sinistre, les Ouagalais ont-ils tiré les leçons ? La sécurité incendie est-elle entrée dans les moeurs au Burkina ?

La protection contre l’incendie et la panique est -elle devenue une préoccupation pour les citoyens ?

Les autorités elles-mêmes en ont-elles fait leur affaire à titre de sécurité publique ? Rien n’est moins sûr. Avant l’incendie du marché de Ouaga, il y a eu celui de Koudougou le 15 novembre 2000,

DS, est un habitant de Ouagadougou. Sa maison a pris feu sans que l’on puisse encore situer les causes de l’incendie. Sa famille en est sortie indemne grâce aux deux issues indépendantes de la villa. Grâce aux voisins, une bonne partie des effets a échappé aux flammes. Il n’était pas assuré, comme nombre de Burkinabè.

Auprès des assureurs, l’assurance incendie ne semble pas être un produit en vogue. Les Burkinabè connaissent mieux l’assurance automobile qui est obligatoire. L’assurance incendie quant à elle ne l’est pas. Seules quelques grandes entreprises de la place et des usines prennent la précaution de s’assurer.

Les particuliers qui viennent s’assurer ces derniers temps le font par contrainte. Ce sont plutôt des clients que les banques "obligent" à assurer leurs immeubles dans le cas de prêts hypothécaires.

C’est ce que confirme Drissa Traoré, chef du département Production chez l’assureur COLINA-Burkina. "La plupart des bâtiments à Ouagadougou ne sont pas assurés. Ce sont les banques qui obligent certains de leurs clients qui mettent leur immeuble en garantie, à les assurer."

La clientèle classique reste les institutions internationales qui assurent généralement les logements de leurs agents et les expatriés.

Avant de couvrir le risque incendie, l’assureur soumet un questionnaire d’identification au propriétaire qui renseigne sur la situation géographique, le matériau utilisé, les moyens de protection et de prévention.

L’assureur a besoin d’autres éléments d’information pour fixer sa cotation d’après le responsable à la Production de Colina Assurance. Il s’agit, entre autres, de savoir si le bâtiment est surveillé et si les vigiles effectuent des rondes et sont munis de détecteurs d’incendie pour ceux qui contiendraient des produits dangereux. Un élément important pour l’assureur : ce que contient le bâtiment. Est-ce un produit volatile, inflammable, etc. ?

L’assureur ne s’engage que si le client accepte les recommandations issues du rapport de l’expert commis par la maison d’assurance. C’est l’ultime occasion pour un bâtiment de se mettre en règle vis-à-vis du décret. Mais combien sont-ils en réalité à passer par le biais de l’assureur pour sécuriser, malgré eux, leur bâtiment ? En attendant, ils sont nombreux à confier leur sort au hasard se disant que peut-être qu’il n’y aura jamais le feu... Peut-être.

240 millions de personnes souffrant du diabète dans le monde

La Fédération internationale du diabète lance un programme de subvention de 10 millions USD afin d'améliorer le traitement du diabète

La Fédération internationale du diabète (FID) est le porte-parole mondial des personnes souffrant du diabète dans le monde. Elle représente 200 associations du diabète dans plus de 160 pays. Sa mission consiste à promouvoir la qualité des soins, la prévention et la guérison du diabète à travers le monde.

De plus amples renseignements au sujet de la FID sont disponibles au www.idf.org.

Quand verrons-nous des offres d'assurance structurées à destination de nos compatriotes souffrant du diabète?

Le parapluie social en Tunisie: Les assurés sociaux auront le choix entre trois formules

La première étape d'application de la réforme de la Caisse d'assurance maladie sera inaugurée dès le 1er juillet prochain, suite à la signature par le Président Ben Ali des décrets d'application y afférents.

Cette réforme, qui vient renforcer les multiples acquis en matière de parapluie social, propose aux affiliés des deux caisses nationales de sécurité sociale trois formules : les soins dans les établissements publics de santé, le système de recouvrement des dépenses dans le secteur public et privé ainsi que la formule du tiers payant.

Des nouveautés et une année pour choisir

Toutefois, le nouveau système avec un régime de base qui garantit la prise en charge des frais des prestations de soins prodigués dans le secteur public et privé conserve la gestion des avantages des régimes complémentaires confiés aux sociétés d'assurances groupe et aux sociétés mutualistes, a précisé le ministre. Mais si au cours de cette première phase les assurés sociaux pourront surfer entre les trois formules, au terme d'une année, ils seront appelés à se prononcer sur l'option de leur choix. À cet effet, ils disposeront d'un délai de trois mois avant le terme de la première année, pour décider de la formule qui leur convient le mieux. Toutefois, les actes chirurgicaux seront exclus de cette mesure partant du principe de la "sauvegarde de la santé des personnes", a rassuré le ministre.

Zuritel s'appellera dorénavant Zurich Connect

«Zuritel», l'assureur direct de Zurich Financial Services (ZFS) en Suisse, s'appellera dorénavant «Zurich Connect». Le changement de nom intervient dans le cadre d'un plan marketing à l'échelle européenne, fait savoir un communiqué publié lundi. «Grâce à la nouvelle solution de marketing à l'échelle européenne, nous pourrons faire valoir encore plus efficacement les avantages du groupe et mieux utiliser les forces du marché», explique Tilman Hengevoss, responsable Corporate Development & Market Management de la Zurich Suisse, cité dans le communiqué. Il entend notamment consolider le leadership de la marque sur le marché.«Zuritel» propose des solutions d'assurance directe depuis 1994. Depuis, plus de 200'000 clients ont profité de la possibilité de contracter des assurances directes, selon le communiqué

Les expatriés français

Selon le Ministère des Affaires Etrangères, la France comptait 2 140 915 expatriés en 2006. Par leur nombre, ils constituent une communauté non négligeable : c'est autant, par exemple, que la population des Bouches-du-Rhône, et autant que celle additionnée des quatre départements d'outre-mer.

Sur ces nombreux expatriés, seuls 59,3% sont inscrits au registre des expatriés établis hors de France ou dispensés d'inscription. Les 40,7% restants sont des estimations du ministère, ce qui veut dire que près d’un expatrié sur deux ne se « déclare » pas !

Où vivent ces plus de deux millions de compatriotes, expatriés ? Près d’un sur deux (49,6%) réside en Europe Occidentale et près d’un sur quatre en Amérique du Nord (19,9%), viennent ensuite l’Afrique du Nord (6,3%), le Proche / Moyen Orient (6,0%), l’Afrique Francophone (5,7%) et l’Asie / Océanie (5,6%) ; et enfin l’Amérique Centrale & Sud (4,8%), l’Europe de l’Est (1,5%) et l’Afrique Non Francophone (0,7%).

En Allemagne, les pompes funèbres lance EOS TV

EOS TV est une nouvelle chaîne de télévision allemande. Lancée lundi 25 juin par la fédération allemande des pompes funèbres, elle est accessible par satellite et sur le réseau Internet. Elle vise à fournir des informations pratiques sur des sujets tels que la réforme en cours de l'assurance-dépendance, les différents rites de sépulture ou encore des reportages sur les cimetières les plus emblématiques. Eos TV, du nom de la divinité grecque qui personnifiait l'aurore, compte une dizaine de salariés et veut, à terme, diffuser 24 heures sur 24, avec une bonne partie de rediffusion. (Le Figaro)

Le nom de domaine assurance.fr redirige vers le site de BNP Paribas…

Le nom de domaine, outil marketing ?

La plupart des spécialistes du marketing basent encore l’ensemble de leur stratégie sur l’idée que l’internaute passe nécessairement par des moteurs comme Google pour accéder à l’information qu’il cherche. Pour une majeure partie des utilisateurs, cette théorie est entièrement fondée. Toutefois, dans les faits, les internautes qui sautent la case “moteur de recherche” et privilégient la technique dite de la navigation directe sont de plus en plus nombreux. Cette méthode consiste à entrer directement une URL dans son navigateur pour accéder à l’information recherchée.

De ce mode de navigation directe est né un nouveau concept marketing qui appelle à un changement dans la stratégie des entreprises. Il est pertinent pour ces dernières de ne plus concentrer leurs efforts uniquement sur des moteurs de recherche sujets à une concurrence toujours plus vive, mais de diversifier leur modes de captation des internautes – et la navigation directe représente à ce niveau un potentiel encore grandement inexploité.

La navigation directe est aussi ancienne qu’Internet, mais le succès de programmes tels qu’Adsense ou de technologies comme le parking de noms de domaine, qui permet d’utiliser des noms de domaine comme plateformes publicitaires, a démontré aux entreprises que la navigation directe constitue effectivement une alternative aux moteurs de recherche.

Gras Savoye Autonomie: un nouveau produit en matière d'assurance dépendance

Il s'agit de deux produits combinables associant protection des ressources et préservation du quotidien :

- La protection de ses ressources

GS Autonomie Financière est un contrat d'assurance prenant en compte la dépendance totale et partielle. Cette formule comprend le versement d'une rente et d'un capital d'urgence sans délai de franchise.

- La préservation de son quotidien

GS Autonomie Quotidienne est un contrat d'assistance et de services d'aide à la personne privilégiant le maintien à domicile. Avec des services d'aide et de prévention, l'organisation de solutions de vie sur mesure dès les premiers signes de la perte d'autonomie et ce dès l'adhésion.

Selon le courtier, l'innovation « réside dans la possibilité de financer les solutions d'assistance en utilisant tout ou partie des versements perçus au titre du contrat d'assurance.

L'assuré peut ainsi choisir : soit de percevoir sa rente en totalité, soit de percevoir sa rente en partie et réserver le solde à l'organisation de services, ou encore d'utiliser la totalité de la rente au financement de solutions de vie sur mesure

Les étudiants s'estiment plutôt en bonne santé mais environ un tiers d'entre eux éprouvent un sentiment de mal-être.

Centrée sur la "souffrance psychique", la cinquième enquête nationale sur la santé des étudiants réalisée par l'Union nationale des sociétés étudiantes mutualistes régionales (USEM) confirme un malaise au sein de la population étudiante en France.

Comme tous les deux ans, les mutuelles étudiantes régionales réunies au sein de leur Union nationale (USEM) ont réalisé au premier trimestre 2007 une enquête sur la santé des étudiants. L'analyse des résultats a été confiée à la Fédération Nationale des Observatoires Régionaux de Santé (FNORS).

Quelques chiffres préliminaires : Parmi les étudiants, 93,5 % considèrent que leur état de santé est « bon » ou « plutôt bon ». Néanmoins, ce chiffre est en baisse par rapport à l'enquête 2005 (96 %). 36,2 % des étudiants déclarent avoir des difficultés pour gérer leur stress, notamment les femmes ; 31,3 % déclarent s'être sentis déprimés pendant plus de deux semaines au cours de l'année ; 8,8 % des étudiants indiquent avoir eu des pensées suicidaires au cours de l'année passée ; 10,4 % consomment " parfois " ou " souvent " des médicaments pour les nerfs, des tranquillisants ou des antidépresseurs au cours de l'année ; 18 % des étudiants déclarent avoir des problèmes de sommeil.

Près de 14 000 étudiants ont répondu à cette enquête. L’objectif est de mieux connaître l’état de santé des étudiants, leur recours aux soins, leurs comportements vis-à-vis de certaines pratiques à risque pour la santé, et leurs attentes en termes d'actions de prévention. A chaque nouvelle édition de l'enquête santé, l'USEM met en avant un thème particulier. En 2007, c'est la recherche des facteurs favorisant la souffrance psychique des étudiants qui a constitué l'axe majeur de l'enquête. La précédente édition 2005 avait pour la première fois montré un taux particulièrement élevé d'étudiants se déclarant confrontés à des situations de mal-être.

Au total, ce sont en effet quelque 13 690 étudiants d'un âge moyen de 22 ans, adhérents à l'une des cinq mutuelles étudiantes régionales membres de l'USEM, qui ont répondu au questionnaire sur leur santé. La majorité des étudiants (93,5 %) considèrent que leur état de santé est « bon » ou « plutôt bon ». Des disparités entre les étudiants sont en revanche fortes en fonction du sexe, en effet, près de la moitié des hommes jugent leur état de santé « bon » contre 36,6 % des femmes.

En moyenne, 83,6 % des étudiants ont consulté un professionnel de santé au cours des six derniers mois. Ceux qui ne l'ont pas fait n'en éprouvaient pas le besoin (77 %), manquaient de temps (19 %) ou d'argent (13,8 %). 83,5 % des étudiants déclarent avoir une mutuelle complémentaire. Ceux qui n'ont pas de mutuelle complémentaire, pour près de la moitié des étudiants, évoquent des raisons de coût. En effet, sur l'ensemble des étudiants ayant répondu à l'enquête et ayant déclaré ne pas avoir de complémentaire santé, près de la moitié évoquent le motif du coût, les femmes davantage que les hommes (58,7 % contre 39 % pour les hommes).

La proportion d'étudiants ayant une mutuelle complémentaire santé est plus élevée dans le Nord-Ouest (86,9 %) et plus faible en Île-de-France (78,5 %). D'après leur déclaration, les femmes semblent mieux couvertes que les hommes.

Les assureurs auront-ils une seconde vie?

Seconde Life est toujours en première ligne sur le Web, et la question du nombre d’habitants semble être source de débats. SL annonce 7 millions pour le mois de mai.

Les blogueurs contestent ces chiffres, basé sur des indicateurs controversés, mais constatent l’augmentation de la présence d’entreprises. Ainsi le secteur bancaire se développe fortement sur SL. Plusieurs approches sont adoptées, selon le but recherché, de la présence institutionnelle avec exposition d’œuvres d’art à la possibilité de rencontrer un conseiller bancaire 24 h, 7 jours sur 7. Il n’y a pas encore d’assureur, mais après l’explosion de l’immobilier, et l’implantation des banques, pourquoi l’assurance ne suivrait-elle pas ?