Près de 9% des étudiants ont eu des pensées suicidaires au cours des 12 derniers mois*. Les résultats de l'Enquête Santé de juin dernier sont signifiants sur le degré de mal-être des étudiants, données qui n’ont pas diminué depuis 2005 malgré les premières alertes. Rappelons ces chiffres explicites :
36 % ont déclaré souffrir d’isolement, 32 % se sont sentis tristes ou déprimés,36% ont perdu confiance en eux et près de 9% ont eu des pensées suicidaires.
Si 96% d’entre eux déclarent avoir quelqu’un de leur entourage sur qui compter, parler de son mal-être n’est pas pour autant une évidence. Les questions auxquelles l’étudiant peut être confronté : comment exprimer mon mal-être, à qui en parler dans la neutralité, existe-t-il des aides pour me sentir mieux sans faire appel, dés les 1ers signes, à des médecins spécialistes rares et lesquels ? C’est pour cette raison qu’il est nécessaire de faire connaître aux étudiants les structures d’écoute : dans les universités où des psychologues sont présents ou auprès de Fil Santé Jeunes. La SMEREP a également mis en place des forums Bien-être ouverts à tous les étudiants, dans les facultés dont le prochain se déroulera du 25 au 29 février prochain, en partenariat avec les Services de Médecines Préventives des universités Paris 1 à Paris 5 et Paris 9.
Fil Santé Jeunes, une structure d’écoute facile d’accès : de 8h à minuit tous les jours de l’année. Fil Santé Jeunes propose un numéro vert, le 0800 235 236, destinés aux jeunes où des psychologues pourront l’écouter, déceler ses besoins, le conseiller et l’orienter. Cette phase d’appel est déterminante pour un jeune en proie à un sentiment de mal-être (dépressivité, angoisse, idées suicidaires) qui pourra se sentir compris, soutenu, aiguillé, aidé, voire soulagé. Le téléphone est un outil facilitateur à l’échange où la tonalité de la voix, dans son anonymat, donne des signes perceptibles pour les psychologues qui seront à même de saisir la réelle problématique. Les appels concernant le mal-être représentent 16% des appels auprès de Fil Santé Jeunes. Par ailleurs, l’âge augmentant, ce sont le plus souvent des garçons qui appellent.
(*) Enquête FNORS / SMEREP de juin 2007 sous l’égide du Ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports, résultats sur l’Ile de France, représentatif de l’ensemble du territoire.
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