Vingt-six bateaux de la classe Figaro Bénéteau participent cette année à la Transat AG2R... cap sur les Antilles.
C'est dimanche, à 14 heures, en baie de la Forêt à Concarneau (Finistère) que sera donné le départ de la neuvième édition de la Transat AG2R, qui donne le coup d'envoi de la saison annuelle de voile dont le budget est évalué à 1,5 million d'euros environ et
financé par les collectivités territoriales (ville de Concarneau, département du Finistère, région Bretagne), la Chambre de commerce et d'industrie de Quimper Cornouaille et la société d'assurance AG2R, sponsor titre de la course.
« Nous finançons à hauteur de 750.000 euros et ajoutons cette année 200.000 euros pour des opérations de relations publiques d'une plus grande ampleur en raison de notre rapprochement avec La Mondiale », commente Yvon Breton, directeur général délégué de AG2R. La compagnie d'assurance a affrété trois gros bateaux, qui transporteront 600 invités pour assister au départ de la course. Mais au total, « ce sont 15 gros bateaux qui accompagneront les skippers et près de 100.000 personnes sont venues à Concarneau tout au long de la semaine », précise Pierre Bojic. Cette année, le village d'exposition a été étendu sur 2.500 mètres carrés, montrant ainsi le succès obtenu auprès des entreprises par la course au grand large.
Des valeurs dans l'air du temps
Autre nouveauté : la totalité de l'épreuve sera suivie par un bateau qui retransmettra des images. « Nous les produisons et avons un accord avec «Planète Thalassa» et «Orange TV Sport», sans exclusivité toutefois », indique l'organisateur.
La voile tient bien le cap, malgré une conjoncture économique qui ne favorise pas le sponsoring. « La précédente édition de la Transat nous avait rapporté l'équivalent de 13 millions en retombées médiatiques pour un investissement de 700.000 euros. Cette fois-ci, je pense que cela sera plus important », se réjouit Yvon Breton. « Le sponsoring voile progresse bien. La précédente Transat Jacques Vabre en novembre dernier a d'ailleurs très bien résisté à la tempête médiatique des mouvements sociaux qu'elle a dû affronter, un signe fort de l'intérêt des Français pour la discipline et un véritable signe de résistance même en situation de crise médiatique », souligne Bruno Lalande, directeur de TNS Sport.
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