L’Algérie s’ouvre à la bancassurance avec l’annonce d’accords entre banques et compagnies d’assurances pour la vente de produits d’assurance sur le marché algérien.
En Algérie, en vertu de la loi de février 2006, ce contrat liant ainsi des institutions bancaires aux compagnies d’assurances a été introduit dans le marché des assurances. C’est ainsi qu’aujourd’hui, il y aura la signature de deux conventions, par la SAA, avec la BDL et la Badr, afin de mettre en œuvre cette pratique. « La bancassurance est une forme d’intermédiation qui permet à l’assureur de distribuer ses produits par l’intermédiaire des banques. Dans certains pays du monde, aux USA et en Europe, ce genre de partenariat est largement développé, les assureurs gagnent des millions de dollars via cette option et les banques tirent également profit de cette alliance », a expliqué ce matin M. Latrouss, président-directeur général de la SAA sur les ondes de la Chaîne III.
En précisant les produits d’assurance qui peuvent être présentés via les banques aux assurés, M. Latrouss a indiqué que les accords signés aujourd’hui entre les deux parties contractantes ne prévoient pas le type « assurance automobile ». « La bancassurance prévoit en premier lieu les produits d’assurance de personnes et assurances agricoles. L’assurance automobile n’est pas distribuable via les guichets bancaires », note-t-il. Pourquoi ne pas inclure le produit assurance-automobile dans les conventions, d’autant qu’il représente, à lui seul, 40% de toutes les assurances en Algérie ? Le numéro un de la SAA a parlé du lourd déficit enregistré par les compagnies algériennes d’assurances dans ce type de produit. « Sur les 52 milliards de dinars récoltés par toutes les compagnies d’assurance en Algérie, 40% proviennent de l’automobile. Malheureusement l’augmentation du taux d’assurance de 5% tous les 6 mois est peu importante. Le déficit reste entier et j’espère que les pouvoirs publics vont faire un effort substantiel pour que ce déficit soit compensé assez rapidement. »
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