Une enquête fortement intéressante pose la question de l’apparition du lien « marketing » entre l’actionnaire individuel et le client.
En effet, il existe une corrélation entre le fait d’être actionnaire d’une valeur et le fait d’être client des marques portées par cette valeur. A titre illustratif, un actionnaire d’une banque connue a trois fois plus de chances d’être client qu’un actionnaire individuel non actionnaire de cette banque. De plus, 42% des actionnaires individuels/clients surconsomment la ou les marques de la valeur qu’ils détiennent, 37% prescrivent la marque et 21% hésitent à acheter des marques concurrentes.
Quels traitements de l’actionnaire/client ?
Certaines entreprises estiment qu’un actionnaire et un client peuvent être assimilés à un même personnage présentant de multiples facettes, d’autres considèrent, en revanche qu’un détenteur de titre n’est pas la même cible qu’un client.
Il conviendrait probablement d’analyser l’hypothèse selon laquelle les sociétés ne doivent plus s’adresser séparément à ces deux populations mais qu’il serait préférable de les rassembler sous un nouveau statut « actionnaire individuel/client ».
S’il est clair que les actionnaires individuels entrent dans la stratégie des directions de la communication, ne doit-on pas créer des stratégies concertées entre les directions da la communication et les directions marketing sur ce segment des actionnaires individuels/clients ?
En effet, si il semble important de développer l’actionnariat individuel, synonyme de stabilité du capital, d’arrivée de capitaux frais et de maintien de la liquidité sur le titre. Il peut être utile d’appliquer les concepts du marketing relationnel à la gestion de la relation avec l’actionnaire individuel sachant que derrière celui-ci se cache peut être un client, un futur client ou un ex client !!!
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