Les « walk-in clinics », ou cliniques à bas prix, connaissent un essor sans précédent outre-Atlantique. Consultation à moitié prix, horaires élargis et prescriptions rapides : à l’instar des grandes chaînes commerciales, les patients n’ont pas tardé à y voir leur intérêt.
Entorse, crise d’urticaire ou rhume : les « walk-in clinics » prétendent pouvoir soigner tous les petits maux et autres bobos. Ces maisons de santé « low-cost » prospèrent aux Etats-Unis, à l’instar des chaînes RediClinic, MinuteClinic ou TakeCareHealth.
Principal avantage de ces structures, le prix de consultation, largement réduit : pour une visite généralement facturée 150 $ (117 euros) par un médecin généraliste, il ne faut débourser que 40 à 100 $ (31 à 78 euros) dans ces établissements, ouverts tous les jours, à des heures parfois tardives. A la clef : un diagnostic rapide et une ordonnance, le plus souvent délivrée non pas par un médecin, mais par une infirmière généraliste. Dans le cadre de ces centres, elles sont en effet habilitées à dispenser les soins basiques à tous les patients d’au moins dix mois, pour des vaccinations, des traitements d’infections mineures ou des renouvellements de prescriptions.
Jusqu’à présent, les patients semblent satisfaits de ce système : un demi-million d’Américains se sont déjà rendus dans une des 83 enseignes de MinuteClinic, dont la première a été créée en 2000, dans le Minnesota. Un succès que certains imputent notamment à un échec du système de santé qui ne parvient pas à prendre en compte les besoins des patients.
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