Face à des touristes de plus en plus exigeants et rigoureux, qui n'hésitent pas à se rendre dans des pays politiquement instables (Afghanistan, Yemen, Soudan etc…), les tour-opérateurs français se mobilisent. L'Association des tour-opérateurs (CETO) vient de conclure un partenariat avec Mondial Assistance France pour mettre au point des dispositifs de gestion de crise. Ainsi, tout message d'alerte émanant du Bureau du Ceto sera envoyé immédiatement par SMS aux adhérents afin d'accélérer la diffusion des informations. "Ce nouveau partenariat avec Mondial Assistance France va nous faire gagner une heure sur le processus de crise", s'est réjoui René-Marc Chikli, président du Ceto, lors de la signature de cet accord le 20 juin dernier. Car, malgré les risques liés à des attentats ou à des événements météorologiques imprévus, de plus en plus de gens désirent passer leurs vacances à l'autre bout du monde. "Dans une crise, l'ennemi numéro un c'est le temps" souligne Didier Ranchon, expert du cabinet GEOS à l'AFP. Il faut donc agir vite et bien. Soumis à une obligation de résultat, le rôle des tour-opérateurs dans la sécurité de leurs voyageurs est par ailleurs accru, d'où leur volonté d'être réactifs autant que possible. Afin de prévenir les risques, les tour-opérateurs suivent avec la plus grande attention les fiches "conseils aux voyageurs" diffusées par le site internet du Quai d'Orsay, qui déconseillent certains pays ou zones, au gré des tumultes locaux, des risques d'attentats ou d'éventuelles épidémies. Le site offre un bandeau latéral nommé "dernières minutes", régulièrement mis à jour en fonctions des événements mondiaux qui risqueraient de porter atteinte à la sécurité des voyageurs. N'hésitez pas à y jeter un coup d'œil. Un touriste averti en vaux deux.
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